Résumé
« Les effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants : Babel, le Pôle, Anima... aucune arche n'est épargnée. Pour éviter l'anéantissement total il faut trouver le responsable. Trouver l'Autre. Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble ? Plus unis que jamais, Ophélie et Thorn s'engagent sur des chemins inconnus où les échos du passé et du présent les mèneront vers la clef de toutes les énigmes. »
L’histoire
Ophélie et Thorn se sont enfin retrouvés sur l’arche de Babel, bien décidés à en finir avec Eulalie Dillieux et l’Autre. Depuis la découverte de la véritable identité de Dieu, ils vont se tourner vers ceux qui semblent en savoir le plus sur le sujet : l’observatoire de Babel. Ophélie va s’y infiltrer en tant que patiente tandis que Thorn va tenter de percer le mystère depuis sa fausse identité, Sir Henry. Mais tout ne se passe pas comme et Ophélie, qui avait juré de ne pas commettre les mêmes erreurs qu’Eulalie, semble se diriger vers le même destin…
Mon avis
Et voilà, j’en ai terminé avec la merveilleuse saga qu’a été et qu’est celle de la Passe-Miroir. J’ai réfléchi longuement si la fin avait été décevante. Et je pense que je n’ai pas ressenti de déception mais je n’ai pas non plus été transcendée par les révélations de l’autrice qui dévoile un dénouement cohérent et surprenant. Je ne m’attendais vraiment pas à ces découvertes, il n’y avait pas de pistes pouvant nous aider à découvrir la fin. Et c’est surtout cet aspect-là qui m’empêche d’être complètement satisfaite. Je n’ai pas eu la réaction habituelle : « c’était évident, j’aurai dû m’en douter ! ». C’était plutôt quelque chose du style : « ah oui, ça colle, pourquoi pas ». Il m’a manqué des indices disséminés tout au long des romans. J’imaginai quelque chose lié à tous les tomes mais, pour moi, la série se découpe vraiment en deux parties : les deux premiers tomes qui posent les bases et la relation entre Thorn et Ophélie ; puis les deux derniers qui tournent véritablement autour de l’intrigue principale et de Dieu. Malgré tout, la fin m’a paru assez juste et plutôt claire dans son ensemble. Je n’ai pas de questions qui restent sans réponse et j’apprécie les fins ouvertes qui stimulent mon imagination. Les romans qui n’ont pas de coupures nettes sur les dernières pages sont, pour moi, les meilleures. Elles laissent la place à toutes les théories possibles.
Mais j’ai également un goût d’inachevé pour certains détails : les arches, les esprits de famille et leur pouvoir, leur histoire. J’aurai aimé en savoir plus sur leur personnalité respective, sur Victoire et Bérénilde également qui sont assez inexistantes dans ce dernier tome.
Alors voilà, ce n’est pas mon tome préféré par tous ces petits détails mais cela n’enlève en rien la qualité du récit, du style littéraire, de la construction de l’univers et des personnages y habitant. Je les ai adorés dans ce tome, avec une note spéciale pour la maladresse de Thorn et la simplicité des moments entre Ophélie et lui. La plongée dans l’observatoire a été totale et je me suis transformée en Ophélie l’espace de quelques jours, à essayer de démêler tous ces nœuds, à tenter de deviner la fin sans y parvenir, des fois à m’en arracher les cheveux, à croire les certitudes de chacun tout en tombant un peu plus amoureuse de Thorn.
Alors merci Christelle Dabos pour cette merveilleuse création, pour la découverte de ces personnages si atypiques, totalement imparfaits et qui détruisent les clichés. Pour cet univers tellement riche, cette intrigue à couper le souffle et à rendre fou. La Passe-Miroir restera toujours l’une de mes séries préférées.
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