Résumé
« On peut avoir un chat doué de capacités hors du commun et tout ignorer de l'existence des magiciers. C'est le cas de Charly Vernier, jusqu'à ce qu'il découvre que sa grand-mère pourrait être un membre éminent de cette société. Mais elle court un grave danger. S'il veut la sauver et – se sauver lui-même – Charly n'a pas le choix, il lui faut devenir apprenti magicier. »
L’histoire
Voici les aventures du collégien Charly Vernier dont la grand-mère, Dame Mélisse, a disparu depuis 5 ans maintenant, sans laisser de traces. Mais voilà qu’elle est retrouvée et ramenée à la maison, sous la responsabilité de sa mère… en ayant totalement perdu la mémoire ! Avec son retour dans la vie de Charly et de sa mère, d’autres choses étranges apparaissent : un chapeau garde-robe, des miroirs parlants, des papillotes explosives… Et un monde fantastique regorgeant de possibilités magiques. Avec une autre apprentie magicière, il va apprendre les bases de l’art runique et les règles impitoyables de la cité de Thadam dans une quête pour retrouver les souvenirs de sa grand-mère qui semblent avoir été volés par un mystérieux Cavalier…
Mon avis
J’ai acheté ce roman sans y penser, sans même vraiment lire la 4e de couverture. J’ai vu écrit « Audrey Alwett » sur la couverture et il ne m’en a pas fallu plus pour me lancer. Et je n’ai pas été déçue ! C’est un style assez différent des Poisons de Katharz vu que c’est un roman jeunesse mais on reconnaît bien la patte de l’autrice par son humour, ses onomatopées et sa plume toujours aussi fluide. Et comme dans Les Poisons de Katharz, le rythme est soutenu (on ne s'ennuie pas une seconde), le roman se lit tout seul ! Malgré la catégorisation jeunesse, le vocabulaire riche et la structure savante des phrases en fait un roman pour tous les âges.
Dans ce monde fantastique, la magie fonctionne sans baguette et sans formule magique mais sous forme de runes et elle est limitée. Il ne faut donc pas la gaspiller ce qui en fait une ressource précieuse et regorgeant de possibilités.
C’est un univers riche et réfléchi où les règles sont bien définies (souvent injustes et en faveur des plus aisés) et où il est agréable de rencontrer des personnages toujours aussi atypiques. Car tout en étant des collégiens, nos deux personnages principaux sont loin d’être bêtes même s’ils sont maladroits. Entre Charly, incapable du moindre sort runique mais aussi doux qu’une lettre d’amour, et Sapotille, intello sans le faire exprès, le lecteur est servi en bonne humeur, en philosophie et en actions. Sans parler de Mandrin, ce chat blanc capable des pires bêtises très souvent volontaires ; de la mère débordée et bordélique de Charly ; de Maître Lin, magicier aux airs de luxe ; des recettes originales de cuisine de Dame Mélisse (oui oui, ce sont chacune des personnages à part entière) et des affreux gosses de riches qui donnent envie de leur mettre une bonne claque à chaque fois qu’ils ouvrent la bouche. Le tout donne un roman qui ne perd pas le fil et qui déménage dans un rythme toujours plus intense. Cocktail savoureux garanti qui s’engloutit un deux gorgées.
Comments